Gone again

Ami Lecteur, ici, c'est Mistinguette, la môman de Blogounette.

Je te poste un petit message pour te dire que ma fillotte est encore partie à l'aventure. Cette fois-ci en camp de jeannettes.

Les jeannettes, c'est les bébés-scouts filles.

Son pôpa et moi, on l'a emmenée jusqu'au lieu du camp et on a aidé le chef et les cheftaines à trimbaler le matériel, du parking jusqu'à l'emplacement prévu.

Chef et cheftaine, c'est le nom qu'on donne aux animateurs dans le scoutisme. Ils ont tout de l'animateur que tu connais, bafa y compris, sauf que eux, ils sont bénévoles. C'est grand, non ? Ils passent entre une à trois semaines sous la tente, dans des conditions de confort très relatif, à s'occuper d'une bande de marmots plus ou moins casse-pieds, juste pour le fun, dans l'idée que donner, c'est recevoir. Trop fort.

Et voilà.

Blogounette, avec son plâtre, elle va passer une semaine au fond de la forêt, à manger de la cuisine au feu de bois et se laver à l'eau froide.

Quoi, son plâtre ?

Ah bah oui, t'es pas au courant, si tu ne lis pas mon blog à moi.

Figure-toi que Blogounette, elle s'est cassé le poignet gauche, en sport il y a deux semaines.

Elle était en train de gagner la course de haies dans une rencontre sportive, elle filait comme une flèche et pensait déjà à la gloire qui allait l'auréoler, quand elle s'est prise les pieds dans la dernière haie et s'est étalée de tout son long, bras en dessous. Aïe.

...

Mais les médecins ont dit que ça n'était pas incompatible avec le scoutisme.

...

Tu me diras, ils n'ont peut-être jamais campé de leur vie, hein !

En tous cas, elle avait l'air ravie, avec ses copines, les 'tites filles oranges.

Oui, parce qu'aux scouts, on porte un uniforme. En tous cas, le premier jour du camp. Après, ça se relâche.

Les jeannettes, elles ont une chemise orange-chantier, leur foulard (différent pour chaque groupe) est bleu marine avec un biais blanc et leur pantalon est beige. Du moins au début. A la fin, tout est d'une couleur indéterminée, et en général, on met le contenu du sac en vrac dans la machine à laver, et la fille, en vrac dans la baignoire. On laisse infuser et au bout d'une certain temps, on évacue l'eau gadouilleuse, et on retrouve sa fillotte toute fraîche et bronzée du bon air de la campagne.

Voilà. Tu sais tout, Ami Lecteur.

Quand elle reviendra, elle te racontera peut-être : son camp ; son plâtre ; son déplâtrage... que sais-je ?

En attendant, patiente et viens lire mon blog !

:o)